Dans le cadre de sa mission originelle de « faciliter l’accès, l’évolution et le maintien dans l’emploi », L’Étape agit en matière de mobilité sur le territoire, prioritairement avec les publics en difficulté d’insertion sociale et professionnelle.
Afin de professionnaliser les services de mobilité, l’association sollicite des fonds auprès de fondations spécialisées pour développer ses interventions dans les départements bas-normands, en particulier l’Orne avec le Pays du Bocage flérien et la zone urbaine sensible d’Argentan.
Dès 1994, lors de sa création, l’association L’Étape s’est sentie concernée par les difficultés des publics en insertion ; et souhaitait donc, d’une part, faciliter leur intégration en entreprise, et d’autre part, leur apporter une solution de déplacement. Ainsi, 20 ans plus tard, sont disponibles à la location une flotte d’une centaine de véhicules : scooters, vélos à assistance électrique, voitures. Un service de covoiturage et des centres de ressources ont été mis en place, et l’association dispose d’un agrément auto-école sociale à Flers, Argentan, Vire et Bayeux.
Au-delà de son implication en qualité de conseil dans l’élaboration de plans locaux d’urbanisme ou de mobilité durable, l’Étape adhère à la FARE, Fédération des Associations de la Route par l’Éducation, et a accueilli en 2014 une manifestation nationale pour les structures de mobilité et d’insertion.
Au sein de L’Étape, l’emploi et la mobilité restent 2.facteurs indissociables, il semble donc impensable de parler de l’un sans l’autre. Au même titre que la confiance en soi, la motivation et la projection dans un projet, la mobilité géographique est indispensable pour sortir de la précarité.
Les moyens financiers insuffisants, les obstacles psychologiques, les difficultés cognitives et le manque de connaissance des moyens existants pour se déplacer font l’objet d’un constat partagé par les partenaires territoriaux et associatifs et impliquent l’urgence de la mise en place de solutions d’accompagnement.
Si la faculté à se déplacer n’est pas innée, elle s’apprend. C’est pourquoi L’Étape propose de lever les freins par la professionnalisation, de faire connaître les différentes plateformes pour faire bénéficier les usagers de ses compétences, de créer un réseau bas-normand des actions de mobilité à caractère social pour essaimer et partager les expériences. Depuis plusieurs années, la problématique des déplacements mobilise et se fait reconnaître, ce qui génère de nouveaux projets financés par l’État, la Région et les départements, mais aussi des structures comme l’ADEME ou des fondations privées œuvrant par mécénat.